jeudi 12 décembre 2013

A mes amis français

Nous pouvons considérer que ce qui se passe en Syrie est trop compliqué, qu'il y a des loups d'un côté, des loups de l'autre. Soit.
Nous pouvons convenir que l'aide humanitaire n'arrive pas forcément là où elle devrait et que la corruption est à l'oeuvre. Soit.
Nous pouvons estimer que ce sont les institutions internationales qui ne font pas ce qu'elles ont à faire et nous retrancher derrière ces vérités-là. Soit.
Nous pouvons observer qu'il est bien difficile, quand on n'est pas syrien, de rester en solidarité, tant les esprits de nombre de ceux qui défendent le peuple syrien en Europe sont fermés et tourmentés. Soit.
Nous pouvons même nous sentir lointains, étrangers des Syriens et rétorquer que nous ne pouvons pas venir en aide au monde entier. Soit.
Mais ça non. Ces enfants qui meurent de froid. Ne rien faire, ne pas voir, ne pas agir, c'est indigne.
Nous n'avons pas le droit.

Enfant syrien réfugié. Vallée Bekaa/Liban. Source Courtesy : fb

Enfant syrien réfugié. Source Nino Fezza : fb

Camp d'Irsal/Liban. Source Nino Fezza : fb
Marion Coudert

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