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| Enfant de Syrie - Source, page FB "We are all Hamza Alkhateeb" |
Il y a ceux qui souligneront l'inefficacité de cette image "compassionnelle" de toi. Ce sont les mêmes, presque, à juger inutile de montrer la belle culture de la Syrie. Il y a ceux qui ne trouveront aucune place pour toi, alourdis par l'importance qu'ils donnent à leur voix dans les arènes politiques, piégés dans les filets médiatiques. Et puis tous ceux qui ne te regarderont pas. Pour eux, tu n'es et ne sera jamais rien. Et il y a ceux, enfin, qui ne croient plus au pouvoir de la pensée, à la grâce de la fraternité, à la force de l'espoir...
Laissons-les... Loin
Enfant, Fragile, Tout petit
Viens, je t'emmène
Toi qui es privé des douceurs que l'on te doit.
Je t'emmène dans le chaud de ces pages.
Il y a là pour toi la mélodie des mères, des grands-mères et des soeurs.
Un chant pour te veiller, accompagner tes pas et protéger tes rêves.
Aucun sang syrien ne coule dans mes veines.
Le sang...
Ce sang
Ceux qui le scandent, l'appellent, le célèbrent en des noces barbares. Abreuvés chaque jour. Jamais repus. Jamais.
Ce sang
Maître sauvage, affublé de drapeaux meurtriers et de causes mensonges.
Quand la seule cause à défendre est ta vie. Ta vie précieuse entre toutes.
Et que tu grandisses et que l'on répare et que l'on regarde droit devant avec toi.
Loin du sang. Loin du sang. Loin du sang.
Enfant, Fragile, Tout petit
Aucun sang syrien ne coule dans mes veines, mais je ne te suis pas étrangère.
C'est autre chose qui nous lie.
Cela a à voir avec ce qui ne se raisonne pas.
C'est à chercher au-delà des frontières, territoires, identités, légitimités, étaux.
C'est à trouver dans ce qui nous réchauffe et qui nous garde humain.
Enfant, Fragile, Tout petit
Tu es de ma famille et je suis de la tienne.
Ici, repose-toi, arrime-toi en confiance et pose ton visage sur le lisse de mon encre amie.
Viens, je t'emmène
Dans mon pays, il n'y a pas d'hymne ni de traité, pas de loups ni de rancoeurs.
Et pour toi, rien que pour toi, la mélodie des mères, des grands-mères et des soeurs.
Le chant des femmes qui te veillent.
Chant libre, chant caresse, chant des tendresses ancestrales
Pour que ton sommeil te ramène en douceur
Vers la maison, vers le jardin, vers l'horizon.
Enfant, Fragile, Tout petit
Marion Coudert
Laissons-les... Loin
Enfant, Fragile, Tout petit
Viens, je t'emmène
Toi qui es privé des douceurs que l'on te doit.
Je t'emmène dans le chaud de ces pages.
Il y a là pour toi la mélodie des mères, des grands-mères et des soeurs.
Un chant pour te veiller, accompagner tes pas et protéger tes rêves.
Aucun sang syrien ne coule dans mes veines.
Le sang...
Ce sang
Ceux qui le scandent, l'appellent, le célèbrent en des noces barbares. Abreuvés chaque jour. Jamais repus. Jamais.
Ce sang
Maître sauvage, affublé de drapeaux meurtriers et de causes mensonges.
Quand la seule cause à défendre est ta vie. Ta vie précieuse entre toutes.
Et que tu grandisses et que l'on répare et que l'on regarde droit devant avec toi.
Loin du sang. Loin du sang. Loin du sang.
Enfant, Fragile, Tout petit
Aucun sang syrien ne coule dans mes veines, mais je ne te suis pas étrangère.
C'est autre chose qui nous lie.
Cela a à voir avec ce qui ne se raisonne pas.
C'est à chercher au-delà des frontières, territoires, identités, légitimités, étaux.
C'est à trouver dans ce qui nous réchauffe et qui nous garde humain.
Enfant, Fragile, Tout petit
Tu es de ma famille et je suis de la tienne.
Ici, repose-toi, arrime-toi en confiance et pose ton visage sur le lisse de mon encre amie.
Viens, je t'emmène
Dans mon pays, il n'y a pas d'hymne ni de traité, pas de loups ni de rancoeurs.
Et pour toi, rien que pour toi, la mélodie des mères, des grands-mères et des soeurs.
Le chant des femmes qui te veillent.
Chant libre, chant caresse, chant des tendresses ancestrales
Pour que ton sommeil te ramène en douceur
Vers la maison, vers le jardin, vers l'horizon.
Enfant, Fragile, Tout petit
Marion Coudert
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